Bien triste lendemain
...Au pays de... Jean Charest.
Je n'ai même pas attendu son discours avant d'aller dormir!
Son arrogance, son narcissisme, son mépris envers les gens me rebutent. Je ne veux plus l'écouter.
J'ai déjà eu un patron comme ça-il y a très longtemps. Vous savez quand ce que l'autre vous dit n'a plus aucune valeur parce vous savez que ce n'est pas sincère...qu'il ne le fera pas... Quand il vous dit :"ton opinion m'importe" mais vous savez qu'il n'en fera qu'à sa tête. Vous savez quand tout ça est arrivé bien trop souvent...
M. Charest tout comme M. Harper a décidé de diriger le pays. Ils ont oublié qu'ils sont des représentants élus. C'est vrai, des représentants de bien peu de monde... Ils devraient être les représentants des québécois ou des canadiens. Mais eux dirigent, coûte que coûte: la fuite, le baillon.
Mais jusqu'où iront-ils? Peut être qu'en les laissant faire quelques temps les gens constateront de quoi ils sont capables. Peut-être qu'en leur donnant le pouvoir ils pousseront leur logique jusqu'au bout. Peut-être aurons-nous peur. Jusqu'où, au nom de l'économie... au sacrifice d'une société juste, au sacrifice d'une société accueillante, au sacrifice d'une société consciente, au sacrifice d'un filet social offrant la sécurité, au sacrifice de mesures sociales qui protègent nos enfants, nos parents, nos voisins et nous mêmes. Au sacrifice de mesures éducatives, écologiques et solidaires. Au sacrifice de l'accèssibilité à un systeme de santé durement acquis, à la scolarité toujours fragile. Qu'allons-nous sacrifier encore?
Une petite fenêtre d'espoir cependant :Québec solidaire a maintenant un siège. Amir Khadir est élu. Seulement un mais j'ai bon espoir que son discours, ses arguments, ses idées en toucheront plus d'un. Sa visibilité donnnera un souffle nouveau, un angle différent et possible. Le contraste mettra en lumière les illogismes, les contradictions et les discours auxquels nous sommes habitués et avec lesquels on nous endort régulièrement.